Prendre des médicaments enceinte ?

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Attendre un bébé, et dès lors, la meilleure des attitudes et la plus grande attention va devoir se porter sur votre santé et celle de votre enfant à venir. Afin de bénéficier d’une surveillance médicale optimale autour du bon déroulement de votre grossesse et du suivi de la santé de votre bébé, c’est chez votre médecin ou sage-femme que vous vous dirigerez.

Les premières personnes du corps médical chez qui vous irez prendre conseils, information, à qui vous accorderez la plus grande des confiance et attention face aux messages qu’ils vont être en mesure de vous délivrer pour toute prise médicamenteuse si besoin ou nécessaire notamment. A ce propos, évoquer la nécessité absolue de se soigner avec des médicaments, est essentielle à approfondir, puisque comme l’oxygène et les nutriments, les médicaments passent la barrière placentaire et peuvent atteindre le fœtus.

PRÉCAUTIONS D’USAGE

La première règle à retenir est de ne jamais prendre un médicament sans un avis médical, même si ce médicament est vendu sans ordonnance.

La meilleure attitude tendrait à éviter d’utiliser des médicaments au cours de la grossesse et surtout de ne pas avoir recours à l’automédication (même si ce sont des huiles ou des plantes)

Si vous preniez un traitement avant votre grossesse, il est impératif d’en parler à votre médecin ou sage-femme dès la découverte de votre grossesse, même s’il s’agit de médicament vendu sans ordonnance. Annoncer l’existence de votre grossesse à votre médecin, sage-femme, infirmière ou pharmacien s’impose.

Le CRAT (Centre de Référence sur les Agents Tératogènes) peut vous donner toutes les indications utiles et vous permettre d’en savoir plus sur les médicaments autorisés ou contre indiqués pendant la grossesse.

QUELS RISQUES POUR LE BEBE ?

Quel que ce soit la façon dont vous prenez le traitement, voie orale, transcutanée, rectale, sublinguale et injectable, le danger est le même. Les médicaments concernés vont se retrouver dans la circulation sanguine et peuvent pour certains, se retrouver à des concentrations variables chez l’enfant au moment de la naissance.

Les conséquences de la prise des médicaments varient selon les moments de la prise au cours de la grossesse, le 1er trimestre entrainant des risques tératogènes ou malformatifs, le 2ème ayant un retentissement fœtal ou néonatal (atteinte de la croissance ou de la fonction des organes du fœtus)

LES DERNIERES MESURES EN VIGUEUR

Elles sont récentes et ont été prises depuis le mardi 17 octobre 2017 !

Des pictogrammes représentant une femme enceinte vont être peu à peu visibles sur les boites de médicaments qui présentent un risque au cours de la grossesse pour le bébé à naître, rendant visible directement l’information qui figure déjà dans les notices des médicaments.

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Le signalement des médicaments dits tératogènes (altération irréversible touchant des organes, à l’origine de malformations congénitales) ou foetotoxiques (toxicité de la molécule sur le fœtus par surdosage, ou risque de sevrage du bébé à la naissance) existera sous 2 sortes de pictogrammes :

  • Le premier qui indique un danger est représenté avec une silhouette de femme enceinte dans un triangle rouge (le médicament doit être utilisé uniquement s’il n’y pas de d’autre médicament disponible)
  • Le second avec une barre rouge couvrant la silhouette de la femme enceinte indique que le médicament ne doit pas être utilisé

 

Il est important de signaler qu’outres les femmes enceintes, les avertissements pourront concerner les adolescentes ou les femmes en âge de procréer, sans contraception efficace.

LES SOLUTIONS ALTERNATIVES

L’agence du médicament signalent que 97 % des femmes enceintes en France consomment trop de médicaments, constat alarmant en lien avec une surprescription.

Des interrogations sur la prise d’antidépresseurs ou encore du doliprane durant la grossesse demeurent, les études ne s’accordant pas encore.

La prudence incite à trouver des solutions alternatives s’alliant à une médecine intégrative avec des médecins et sages-femmes se repositionnant dans une écoute attentive. Le sens à donner en termes de prise en charge peut être solutionner avec des médecines parallèles, douces, où s’associent des outils efficaces sur la gestion du stress et de l’anxiété (cohérence cardiaque, sophrologie, hypnose). Soigner avec empathie, écoute, bienveillance en respectant et tenant compte de l’histoire de chacune et chacun, doit être priorisée, évitant ainsi ou en tout cas limitant la prise d’antidépresseur notamment. En résumé, mettre le côté cure du soin et privilégier le care !

MES CONSEILS

Au-delà des prises médicamenteuses, les polluants environnementaux, les substances provenant de notre alimentation, l’exposition à de nombreuses molécules chimiques notamment les perturbateurs endocriniens au cours du 1er trimestre de la grossesse, incitent là aussi à la plus grande prudence. Un effet cocktail pendant la grossesse induit un risque pour le futur appareil génital et reproducteur de l’enfant, sans oublier les cosmétiques.

PRUDENCE avec les pesticides, les répulsifs, les insecticides, les produits pour usage vétérinaire, ou encore des produits de protection du bois.

SI LA PRISE DE MÉDICAMENT EST OBLIGATOIRE ELLE DOIT L’ETRE LE MOINS LONGTEMPS POSSIBLE ET A FAIBLE DOSE puisqu’aujourd’hui on ne connait pas l’effet à long terme de certains composés sur la future maman ou le bébé à naître.

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