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L’influence du changement d’heure sur bébé

bb qui dort

Le changement d’heure signifie une heure de sommeil en plus ou en moins, mais pour un bébé, c’est beaucoup !

Chez le tout-petit, une journée de 24 heures est composée de plusieurs cycles de 1, 2 ou 3 heures, qui rythment ses heures de repas, de sommeil et d’éveil. Son horloge biologique ne se mettant en place qu’entre 3 et 6 mois, l’impact du changement d’heure sur un bébé de moins de 6 mois sera donc négligeable.

Les bébés de plus de 6 mois subissent eux un décalage dans leurs habitudes quotidiennes et ce changement d’horaires peut entraîner parfois des perturbations pendant quelques jours. Parmi les effets les plus courants, on peut observer une perte d’appétit, des troubles du sommeil voire même parfois un changement d’humeur.

Comment anticiper le changement ?

Modifier progressivement le rythme de votre bébé pour lui éviter un changement trop brutal.

Pour l’aider à passer en douceur le changement d’heure, il vaut mieux :

  • ne pas insister sur les heures fixes des repas
  • lui donner à manger dès qu’il a faim ou essayez de décaler progressivement l’heure du biberon  en l’avançant de 10-15 minutes. Il vous faudra aussi modifier petit à petit les heures de réveil et de coucher. A titre d’exemple, vous pouvez décaler de 15 minutes l’heure du déjeuner (au lieu de lui donner à manger à 12h, vous commencez le repas  vers 11h45 ou 12h45, selon si on change l’heure en lus ou en moins, puis idem le jour d’après)

Comment aider votre bébé à bien s’adapter ?

Vous pouvez mettre beaucoup de luminosité dans les pièces le matin pour donner une impression de lever de soleil (puisqu’il va encore faire nuit dehors…), ce qui activera son rythme biologique.

Changez les heures sur vos montres et horloges le soir, et sachez que moins vous serez stressé sur ce changement d’horaire, mieux ça se passera.

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En savoir plus sur Maria Montessori

JEU MONTE

Maria Montessori souhaitait offrir aux enfants la possibilité de devenir autonomes et capables de s’adapter à l’environnement qui les entoure :

 » N’élevons pas nos enfants pour le monde d’aujourd’hui. Ce monde n’existera plus lorsqu’ils seront grands. Et rien ne nous permet de savoir quel monde sera le leur : alors apprenons leur à s’adapter »

La pédagogie Montessori, à l’école comme à la maison, permet de développer l’autonomie de l’enfant avec confiance en soi et estime de soi, ainsi que le goût de l’effort, la volonté, tout en respectant le rythme propre à chacun.

Les périodes sensibles (périodes pendant lesquelles l’enfant sera naturellement réceptif à l’acquisition d’un caractère donné) découvertes par Maria Montessori, ainsi que l’esprit absorbant (de 0 à 6 ans l’enfant apprend seul par absorption inconsciente puis consciente du monde qui l’entoure) sont au cœur de cette pédagogie.

 

L’enfant travaille également sa motricité fine, le perfectionnement de ses mouvements, l’esprit logique, le passage du concret à l’abstrait… grâce à un matériel spécifique, sensoriel, élaboré par Maria Montessori elle-même. L’enfant apprend avec ses sens.

Le matériel ici n’est qu’une clé permettant à l’enfant de découvrir et de s’approprier le monde, guidé par un adulte observateur, juste et bienveillant, comprenant l’importance des fameuses périodes sensibles et dont le rôle est fondamental auprès de l’enfant.

Observateur, juste et bienveillant, dans une période où l’enfant est guidé par un besoin profond « Aide moi à faire seul », l’adulte n’est pas permissif, et donne le cadre nécessaire et rassurant à l’enfant lui permettant ainsi de se développer en toute confiance et sécurité. Maria Montessori ne dissociait pas « discipline et liberté » qui vont ensemble et qui sont indispensable au bon développement de l’enfant.

Nous proposons des ateliers qui s’adressent aux parents s’intéressant à la pédagogie Montessori et désireux de l’expérimenter à la maison. Curieux d’en savoir plus sur une éducation selon « Les lois naturelles de l’enfant » dont parle Céline Alvarez, qui a fait le lien entre la pédagogie Montessori et les neurosciences.

Venez découvrir cette pédagogie et comment la mettre en place au quotidien, quelles activités proposer et comment, pour répondre au mieux aux périodes sensibles de votre (vos) enfant(s).

 

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Comment dort mon bébé ?

bb qui dort

Beaucoup de choses  sur la structure du sommeil du bébé sont nécessaires à savoir..avant d’en faire un :-)…avant de rentrer chez soi après le séjour à la maternité… Ce petit article vous permettra de mieux accompagner vos petits bébés dans leur endormissement ou de les lever au mauvais moments.

A la naissance

Les cycles de sommeil sont courts et sont alternés par des périodes calmes et agitées.

Un bébé qui vient de naître dort beaucoup (environ 16h par jour) et ses cycles de sommeil durent entre 50 et 60 minutes. Entre 2 cycles de sommeil, le bébé peut se réveiller et pleurer quelques instants.

Il es important de savoir que plus de la moitié de son temps de sommeil est consacrée au sommeil agité, son cycle commençant par cette phase avant de tomber dans le sommeil calme, soit 25 à 40 minutes de sommeil agité suivie de 20 minutes de sommeil calme, selon la durée du cycle.

Cette phase de sommeil agité est nécessaire à la maturation de son système nerveux central. Vous reconnaîtrez cette période chez votre bébé qui exprimera des mimiques, vous portant à croire qu’il n’est pas endormi. Ces mouvements sont juste le signe d’une activité cérébrale intense.

Le sommeil calme lui, a un rôle important dans la création des hormones de croissance et sert à la réparation des tissus et des cellules. Dans cette phase, votre bébé ne bouge presque plus, ses petits poings et ses yeux sont bien fermés.

A partir de 2 mois

Les cycles de sommeil vont se rallonger et durer près de 70 minutes où des émotions peuvent se reproduire telles que la colère, la surprise, la joie, le dégoût, la peur, la tristesse ou la joie (mimiques) Le sommeil lent tout doucement se transformera en sommeil profond.

Peu à peu, ces phases de sommeil agité vont se réduire et vers 6 mois ne représenteront que 35 % du sommeil.

A 9 mois, elles auront totalement disparues en journée, mais le sommeil de la sieste jouera un rôle primordial dans la mémorisation des acquis, du langage et du vocabulaire.

Vers 2-3 mois, le sommeil global diminue (14 heures par jour entre 6 et 18 mois), le sommeil de jour se raccourci  et le temps de sommeil de nuit s’allonger. Vers 12 mois, les périodes de sommeil continu sans éveil vont s’allonger la nuit.

A partir de 12 mois

Le sommeil lent nocturne continue à progresser et est rallongé. Le sommeil en journée diminue, pour arriver à une sieste unique l’après-midi aux alentours de 2 ans.

Le sommeil de votre grand bébé commence à ressembler à celui de l’adulte même si ce n’est que vers l’âge de 5 ans qu’il s’ne rapprochera véritablement dans sa structure

Pour finir, quelques petits conseils pour protéger le sommeil de votre bébé :

  • bien respecter le rythme de chaque enfant car les enfants sont TOUS différents
  • lorsque votre bébé pleure, il est peut être entre 2 phases de sommeil..donc prenez le temps de patienter un petit peu avant de prendre dans vos bras 🙂
  • maintenir une régularité dans les repas et les jeux lorsque l’enfant grandit et une exposition lumineuse pendant ces moments, permettront d’améliorer la synchronisation des rythmes

En savoir plus en consultant le  site INSV consacré au sommeil du nourrisson.

 

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QUE VOIT MON BEBE ?

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Que voit mon bébé ? Quelles sont véritablement le couleurs qu’ils voient à la naissance et comment cela évolue-t-il ? Quels sont les facteurs de risque des troubles visuels et quels sont ces troubles ?

Mais aussi les yeux de mon bébé face au soleil et les contrôles obligatoires à pratiquer ?

La vue de bébé évolue chaque jour, il faut la surveiller !

Des contrôles sont prévus et doivent être réalisés à une semaine, 9 mois et 1 an. Puis un contrôle devra être réalisé à 3 ans et 6 ans.

Cet atelier vous permettra en outre de connaître les signes qui doivent vous  inciter à consulter.

En partenariat avec les Mutuelles de France Réseau Santé, associées à Bulles de Bébés, dans le cadre d’une démarche préventive auprès des jeunes et futurs parents, nos ateliers autour de la Vision de Bébé, débuteront ce jeudi 2 Février à 9h30, et s’organiseront d’une manière régulière dans les locaux de Bulles de Bébés au rythme de une fois toutes les 6 semaines.

Pour vous inscrire un numéro le 04 74 87 68 56

Atelier gratuit. Nombre de places limitées.

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OUI l’ostéopathie règle les problèmes de succion de bébé !

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Disons le et répétons le : associons au plus tôt une consultation d’ostéopathie à une consultation d’allaitement pour toute difficulté de succion chez votre bébé.

Travaillant depuis de nombreuses années auprès d’un ostéopathe, nous pouvons affirmer de son efficacité dans ce cadre surtout si la prise en charge se fait précocément.

Alors, oui on bataille au début, crevasses, positions à ajuster et tout ce qui va avec, inquiétude, angoisse et culpabilité avec, face à un bébé qui pleure tant, une certaine désolation. Mais lorsque l’information au préalable est bien passée, les parents bien avertis, consultent au plus tôt, et le problème est vite résolu.

J’ai trouvé cette étude qui vient bien confirmer notre constat et nos orientations :

Article original « Efficacy of an Osteopathic Treatment Coupled With Lactation Consultations for Infants’ Biomechanical Sucking Difficulties »

Contexte : malgré les recommandations notoires des corps national et international dont l’Organisation Mondiale de la Santé, peu de mères parviennent à allaiter exclusivement pendant les 6 premiers mois. La moitié des mères arrêtent d’allaiter durant le 1er mois à cause de problèmes bioméchaniques malgré le soutien croissant des consultantes en lactation. Des ostéopathes du monde entier travaillent avec ces bébés mais il y a très peu de preuve concrète pour ce genre de traitement.

Je rajouterai : les professionnels en maternité devraient orienter, soit prescrire une consultation ostéopathique à toute maman allaitant ou non d’ailleurs, car, de la même façon pour  les bébés allaités au biberon, cela peut être la « galère de la bonne tétine  » à trouver.

DES LA SORTIE DE LA MATERNITE, COUREZ CHEZ VOTRE OSTEOPATHE.

Et surtout si un cordon était présent, si votre bébé a mis du temps a descendre dans votre bassin, s’il est resté longtemps calé dans ce même bassin pendant la grossesse (tête basse ayant suscité du repos), gros bébé, accouchement très rapide, si sa sortie s’est associée à une manoeuvre obstétricale (forceps ou ventouse).. le blocage des machoires sont responsables des problèmes d’ouverture et de fermeture de sa bouche et du mauvais positionnement de sa langue, les cervicales elles vont réduire les  rotations de son petit cou, le lui bloquant et le mettant en tension (il tète mieux un sein que l’autre..

But de la recherche : Cette étude avait pour but de déterminer l’efficacité d’un traitement ostéopathique associé à des consultations en lactation sur la capacité des bébés à s’accrocher au téton. Les objectifs secondaires comprenaient l’évaluation de la douleur aux tétons ainsi que l’opinion des mères sur l’effet du traitement.

Pour celles qui l’ont vécu, c’est très douloureux, et souvent source d’abandon…très souvent il s’y associe évidemment une montée de lait quelque peu laborieuse et le poids de bébé qui ne remonte pas suffisamment vite pour les professionnels des maternités, rajoutant une petite couche « d’angoisse » à votre difficulté ..d’où la nécessité de consulter rapidement une spécialiste en allaitement ou nous en parler très vite pour que nous puissions vous guider le plus rapidement possible chez l’ostéopathe.

Méthode : nous avons mené un unique test aléatoire « en aveugle » dans un groupe de soutien de mère à mère, de janvier à décembre 2015. Les données ont été recueillies à quatre moments différents sur une durée de 10 jours, sur 97 dyades mère-bébé utilisant l’outil d’évaluation LATCH, une échelle analogue visuelle (EVA) permettant d’identifier la douleur au tétons des mères et un questionnaire sur l’encadrement de l’allaitement et le traitement potentiel des effets secondaires.

Résultats : il y avait des différences statistiques et cliniques cohérentes au niveau des résultats LATCH entre le traitement et le contrôle des groupes. Cependant, l’EVA n’a pas montré de différence importante dans le temps. Les mères n’ont constaté aucun effet secondaire pendant la période de suivi.

Et bien voilà !!! d’où l’intérêt de courir chez son ostéopathe, l’idéal serait bien évidemment, que sensibilisé et informé à ce sujet, il y ait des ostéopathes dans toutes les maternités !

Conclusion : cette étude est l’une des premières à rassembler les consultants en lactation et les ostéopathes pour s’occuper des bébés présentant des problèmes de succion bioméchanique. Les découvertes soutiennent l’hypothèse que l’ajout de l’ostéopathie aux consultations en lactation habituelles est bénéfique et sûr.

 

 

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Sortir avec bébé lorsqu’il fait froid ?

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Plutôt que de sortir avec bébé et ce grand froid vous vous dites que vous feriez mieux de rester bien au chaud. Soit !
Mais, sachez que si toutefois, vous avez envie d’aller faire une petite promenade avec votre bébé, c’est possible en respectant 2 règles principales.

Protéger sa peau !

Le visage restant le seul à être exposé au froid et au vent, il vous faudra appliquer une crème hydratante ou bien un gel conçu pour protéger sa jolie peau toute délicate.

Même en plein hiver, s’il fait soleil, pensez comme en été à le protéger des rayons du soleil.

Et surtout s’il salive beaucoup, pensez à lui essuyer très régulièrement les joues pour prévenir les engelures que pourraient causer sa salive refroidie.

Habiller chaudement votre bébé, sans exagérer toutefois !

Je le répète souvent aux parents, « fiez vous à ce que vous ressentez vous même : vous avez chaud, il a chaud, vous avez froid, il a froid ». ET n’ayez crainte, la régulation de la température se faisant sur les 1ers jours, il ne va plus se refroidir. Il est juste nécessaire de préciser que la peau d’un bébé étant très fine les déperditions de chaleur sont donc plus importantes principalement au niveau des extrémités, mains et pieds et tête.

Couvrez donc bien ses mains et ses pieds qu’il ne peut pas bouger.

Son chapeau doit bien lui couvrir sa tête ainsi que ses oreilles. Faites en sorte de trouver un chapeau qui tient parfaitement.

En superposant les couches de vêtements vous le protégerez correctement :un boby, une brassière en laine, un petit pull et un petit gilet par exemple l’isoleront du froid.
Une couche supplémentaire est nécessaire par rapport à celle que vous mettrez vous même.
Faites très attention lorsque ensuite vous entrez dans un endroit chauffé, veillez bien à ses signes d’inconfort. Il pourra à ce moment là, avoir chaud si vous ne le déshabillez pas et se mettre à pleurer très fort.

Le promener en écharpe ou porte bébé sera idéal puisqu’il profitera de votre chaleur corporelle. Préférez le porter en ventral plutôt que dans le dos où il sera moins bien protégé du vent et du froid.

FAIT-IL VRAIMENT TROP FROID ?

Si la température est inférieure à -10°C, il est préférable de ne pas sortir votre bébé.
Pour les bébés plus grands, gardez les bien au chaud si les températures passent à – 25°C.
Enfin, le froid sec est toujours mieux supporté qu’un froid humide.

Ces recommandations sont pleines de bon sens et dans tous les cas, hiver comme été, soyez attentif à ce dernier.

Bonne promenade 🙂

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Coeur et respiration en pleine cohésion

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Et s’il fallait tout simplement respirer pour dissiper le stress, faciliter l’endormissement et retrouver un équilibre émotionnel? Ca paraît trop simple dit comme cela, et pourtant ca marche. La cohérence cardiaque, introduite en France par le Pr David Servan-Schreiber en 2003, est une méthode respiratoire qui ne cesse de surprendre. Par sa simplicité et son efficacité, la respiration contrôlée selon un cycle particulier d’inspirations et d’expirations sur une durée de 5 minutes fait des merveilles contre le stress mais pas uniquement.

En pratique, la cohérence cardiaque c’est simple, il vous suffit d’inspirer pendant 5 secondes, puis d’expirer pendant 5 secondes et ce pendant 5 minutes. Après ce laps de temps, voilà, vous y êtes, vous êtes en état de cohérence cardiaque. Par cette technique respiratoire vous venez de vous faire autant de bien que possible naturellement. Depuis quinze ans, beaucoup de recherches ont été menées sur cette pratique pour en mesurer objectivement les effets et les résultats sont saisissants.

Comme l’explique le Dr David O’hare, spécialiste mondial de la cohérence cardiaque : « chaque fois que j’inspire, je stimule mon système nerveux sympathique, le cœur s’accélère, les poumons se gonflent, à l’expiration, mon cœur ralenti. Dans la vie de tous les jours ca se fait tout seul. Si volontairement j’inspire et j’expire selon le rythme de la cohérence cardiaque, j’ai un moyen d’agir sur le système nerveux autonome. Lorsque l’on inspire 6 fois par minute à raison de 5 secondes pour l’inspire et 5 secondes pour l’expire, on induit un état physiologique ou le système sympathique et parasympathique sont accordés ».

Etat de cohérence entre le cœur et le cerveau

La cohérence cardiaque induit un calme intérieur mais ce n’est pas une méthode de relaxation : c’est une méthode d’action que l’on peut pratiquer à tous les moments de la journée, dans la voiture, le bus, l’avion, au travail, sous la douche, avec un cœur qui bat à 120 ou à 50.  La cohérence entre le cœur et le cerveau émotionnel stabilise le système nerveux autonome, l’équilibre sympathique/parasympathique s’installe. Une fois parvenu dans cet état, nous sommes dans une situation optimale pour faire face à toutes les éventualités. Dans cet état, on peut se débarrasser des palpitations, des attaques de panique, de l’anxiété. Des suivis rigoureux sur des cohortes de personnes à qui l’on a appris cette simple méthode respiratoire ont vu leur taux de DHEA (l’hormone de jouvence) augmenter de 100%. Le taux circulant de cortisol, l’hormone du stress par excellence associée aux poussées de tension artérielle, au vieillissement de la peau autant qu’à la perte de mémoire et de concentration a baissé de 25%. Les femmes suivies ont rapporté une baisse significative de la fatigue, de l’irritabilité et du syndrome prémenstruel. Ces changements hormonaux montrent qu’un rééquilibrage en profondeur de la physiologie s’opère.

Immédiatement plus optimiste

Par ailleurs, l’état de cohérence cardiaque renforce la capacité d’adaptation. On se sent immédiatement plus optimiste, la vision des choses est modifiée, ce qui permet de prendre la distance par rapport à l’environnement et les personnes difficiles que l’on rencontre. Au niveau relationnel, en état de cohérence cardiaque, en présence de personnes difficiles, on peut prendre du recul, on arrive à se protéger, notre langage corporel change, ca désarme la personne en face. La réflexion et la prise de décision sont améliorées. L’impression immédiate de détente et de relaxation, s’accompagne de l’impression de retour à soi, de recentrage.

De nombreux effets positifs sur la santé

Les applications thérapeutiques sont diverses et variées et de nombreuses spécialités de la médecine, de la psychologie et de la psychiatrie les intègrent actuellement en consultation dans les cas de:

– Prévention des maladies cardio-vasculaires

– Gestion du stress : professionnel, familial, environnemental, post-traumatique

– Anxiété et dépression

– Trouble du comportement alimentaire et obésité

– Affection psycho-somatiques

– diminution des troubles de l’attention

Une étude menée sur 5,500 personnes à qui il a été demandé de pratiquer la cohérence cardiaque 3 fois par jour a montré, en  6 semaines :

– 24% d’augmentation de la capacité à se concentrer

– 25% d’augmentation de la capacité d’écoute et d’attention auditive

– 30% d’amélioration du sommeil

– 46% de baisse d’anxiété

– 50% de baisse de la fatigue

– 60% de baisse de la dépression

La cohérence cardiaque est simple, naturelle, efficace et n’a ni contre indication, ni effet secondaire.

Pour débuter 

Pas forcément simple au début de garder l’attention sur sa respiration et compter en même temps par tranche de 5 secondes pendant 5 minutes. Alors pour débuter, voici quelques trucs qui vous aideront :

– Regardez votre montre, inspirez pendant 5 secondes, expirez pendant 5 secondes. Ou prenez un chronomètre.

– Avec un smatrphone, il existe plusieurs applications gratuites à télécharger qui vous aideront, grâce à des animations simples à trouver garder le rythme respiratoire. Tapez « cohérence cardiaque » dans le moteur de recherche d’application de votre smartphone.

– Devant votre écran d’ordinateur, vous pouvez regarder cette petite boule qui monte et qui descend selon le rythme propre à induire l’état de cohérence cardiaque :

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Doucement et sûrement…

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Nous le savons, vous le savez, tous les bébés perdent du poids dans les jours qui suivent leur naissance.

Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils éliminent une partie du liquide accumulé pendant la grossesse. Si votre bébé va bien il devrait normalement reprendre son poids dans les 10 à 15 jours suivant l’accouchement.

Une étude américaine portant sur 144 000 nouveaux-nés rapportent que ce délai pourrait être plus long et aller au delà de 15 jours !

50% auraient repris leur poids 10 jours après la naissance, mais 14% nés par voie basse et 24% nés par césarienne n’avaient pas repris leur poids au terme de 15 jours. Mieux encore, une semaine après 5% nés par voie basse et 8% nés par césarienne pesaient toujours moins qu’à la naissance.

Les bébés, on le voit dans cette étude,  notamment nés par césarienne mettent plus de temps à retrouver leur poids parce que justement ils ont un poids plus élevé en raison des perfusions administrés à la maman lors de la césarienne, (on peut rapprocher ce constat aux mamans qui vivent un travail très long) et ont donc plus à perdre du fait de l’accumulation de ces liquides. De ce fait, on comprend aisément que le retour au poids de naissance est ralenti !

Nous devrions donc faire preuve de plus de patience…et vous pouvez  être rassurés ! Car si le poids met du temps à être repris par le bébé, notamment pour les mamans qui allaitent, ce n’est pas l’allaitement qui est en cause.

Bien sur, cela ne veut pas dire qui’l ne faut pas surveiller de près un bébé qui met du temps à reprendre son poids de naissance en restant vigilant sur les signes de déshydratation mais allez….. laissons le temps au temps et tenons compte de cette étude qui me semble bien en accord avec très souvent ce qui se passe.

 

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Angoisses et peurs de la grossesse

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Se retrouver enceinte, avoir désirée ou pas ce bébé que nous portons, l’accepter enfin, n’avoir que des certitudes autour de sa venue, être au fil des jours témoin des transformations que subit notre corps, s’accompagnent obligatoirement et indéniablement d’une certaine forme d’anxiété.

Les bouleversements hormonaux que nous connaissons toutes de fait, et auxquels nous sommes  habituées cycliquement, vont être engagés sur 9 mois et plus, et vont provoquer chez certaines d’entre nous quelques difficultés émotionnelles, se traduisant par de l’anxiété qui peut être ressentie dès le début de la grossesse, et qui sera souvent accentuée plus particulièrement au cours du dernier trimestre.

Lorsque vous me rapportez vos angoisses, vos peurs, leur expression, il est régulier voire systématique de vous entendre dire de ma part : « votre anxiété est saine, sous entendu  normale! » et de vous faire prendre  conscience combien cette anxiété va nous être utile et bénéfique.

Elle vous a tout d’abord permis de pousser une porte, (la notre en l’occurrence :-)),  mais  elle vous aura aussi et surtout permis de vous décider à prendre encore plus soin de vous, et donc de votre bébé à venir. De plus, elle vous conduira à tout faire pour la réduire en organisant l’arrivée de votre bébé.

En normalisant cet état, vous arriverez à mieux gérer les effets négatifs de l’anxiété tout en comprenant qu’une petite part à conserver de cette dernière n’est pas si néfaste que cela. Un premier pas ensemble a été fait, un peu comme si nous vous accompagnions à entrer en scène…telle une star, qui habitée par son trac, va accomplir le meilleur des concerts!!!!

Les peurs essentielles évoquées 

La peur d’accoucher tout d’abord qui peut être liée à la peur de la douleur, de la perte du contrôle de soi et de la situation, peur que « cela se passe mal ». S’agissant d’un  2ème bébé, la peur peut être accentuée en fonction de l’expérience du précédent accouchement.

Les histoires rapportées négatives et souvent exagérées, sont génératrices d’angoisses, comme les événements douloureux familiaux et l’instabilité affective et matérielle.

Approfondir et mettre des mots sur la douleur, sur ce qui se cache derrière « la peur que cela se passe mal », c’est du temps à vous consacrer, primordial pour la suite à venir et devenir.

La solution dans les 2 cas, résidera dans l’information en cherchant une « préparation » où non seulement le détail sera apporté mais elle devra être précédée d’un entretien individuel personnalisé où l’écoute  à vous dédier devra être conséquent.

Nous entendons trop souvent dire « la préparation ne m’a servi à rien! » En soi la préparation, admettons le et entendons le, ne sert pas à bien ou mal accoucher. La préparation sert à comprendre,  et c’est donc dans ce sens que l’information  doit être approfondie et détaillée. Oser parler de tout, aborder tous les sujets aussi tabous et aussi graves soient-ils, voilà le « 1er pas en scène » à donner à l’axe d’une naissance et d’une parentalité à venir.

Travailler sur la confiance et trouver de vrais points ressources en soi par le biais de la visualisation associée à une respiration et des postures physiologiques. Se sentir armée, outillée, parée, et prête ! http://www.bullesdebebes.fr/portfolio/le-ballon-de-grossesse/

La peur de perdre le bébé ou qu’il ne soit pas en bonne santé… Cette peur sera forcément aggravée s’il existe des antécédents de fausses couches ou d’accouchement prématuré.

Trop souvent le peu d’égard  accordée à ces mamans, l’absence d’information sur « le pourquoi » au moment de l’événement et les répercussions psychologiques que ces comportements engendrent, aggravent l’anxiété à l’occasion de la grossesse suivante. Une prise en charge où seulement la considération de la peine et de la tristesse est écoutée, rééquilibre l’échelle de l’anxiété.

Lorsque cette peur apparaît, il est donc essentiel de bien se questionner et comprendre d’où elle vient, faire les liens et mettre en résonance le coeur et la respiration avec la cohérence cardiaque http://www.bullesdebebes.fr/portfolio/coherence-cardiaque , pour passer  les caps difficiles.

La peur de ne pas être une bonne mère, un bon père, de bons parents…du sentiment d’amour à l’aptitude de pratiquer le meilleur des soins

Ce sont des points trop peu développés dans le cadre d’une préparation, qui se réduit à traiter la naissance et l’accouchement.  Le grand axe de la parentalité doit donc s’étendre sur ces lignes  essentielles pour la suite, soit  le bien être des parents et le bien devenir des enfants.

S’intéresser au psychique de la grossesse et aborder ce que devenir mère évoque avant la naissance, même et surtout si la difficulté est approchée, sont les bases et le gage d’une prévention qui n’est plus à prouver. Et même si la peur persiste, savoir et comprendre la difficulté en sachant que des solutions existent, que l’on pourra s’autoriser à lâcher prise et savoir à quelle porte frapper…un 2ème pas est fait ! La scène n’est plus très loin, le rideau commence à se lever…      http://www.bullesdebebes.fr/portfolio/la-bulle-des-psy

Accroître la confiance en programmant  des ressources et de l’aide pour les 1ères semaines avec bébé, mais plus tardivement aussi, en s’offrant un ou plusieurs instants de répit. http://www.bullesdebebes.fr/un-instant-de-repit

Approfondir l’information sur l’allaitement http://www.bullesdebebes.fr/portfolio/allaitement-maternel/, et son suivi également personnalisé,

Sur les soins à donner à son bébé http://www.bullesdebebes.fr/portfolio/suivi-developement-et-croissancepermanence-pesee-suivi-developpement/, sans oublier les gestes d’urgences sur lesquels l’initiation ou la touche de rappel proposée augmentent la sécurité et l’assurance de chaque parent. http://www.bullesdebebes.fr/portfolio/premiers-secours/

Tous ces points nécessitent du temps à consacrer à chacune et chacun,  pour évaluer leur niveau d’angoisse, d’anxiété car, dans certains cas une réelle prise en charge psychologique s’avérera nécessaire et indispensable MAIS il est primordial d’orienter à temps ! Et c’est donc dès le tout début de la grossesse, que les états d’anxiété doivent être évalués afin que les conséquences des risques soit efficacement réduite.

Le rideau pourra se lever quand l’approche à faire sur tous ces points avant l’arrivée de bébé aura été faite  avec un entretien individuel et un suivi, oui surtout, un  suivi personnalisé.

Chez bulles de bébés, nous nous appliquons à le faire avec tous les futurs parents que nous rencontrons…chez Bulles de Bébés, nous accompagnons et préparons de vraies et grandes stars, je vous l’assure. Nous faisons de l’anxiété notre alliée et nous avons compris combien « le prendre soin de l’autre » améliorait considérablement cet état. N’ayez donc plus peur d’avoir peur et permettez vous d’accomplir à nos côtés, le meilleur des accompagnements en considérant qu’il est tout aussi important que votre suivi médical.

Chez Bulles de Bébés nous rencontrons  tous les jours des filles, des garçons, des hommes, des femmes, des bébés et des enfants, des parents, des familles et leur confiance accordée est notre plus grande fierté !

 

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Se retrouver après….

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Il n’y a pas un jour où je regrette de me lever, enfiler mon jean et mes bottines pour venir vous retrouver..du lundi au samedi comme ce fut ce week-end du 14 et 15 octobre 2016, pour des Rencontres que nous avions organisées en grand !

Au delà de celles ci, il y a très régulièrement des Rencontres bien moins grandes, mais dont on se souvient et que l’on n’oubliera jamais lorsqu’on les a fréquenté.
Et où se retrouver après, prend et occupe une place, dont seules celles qui les côtoient, peuvent en mesurer l’importance et en apprécier la portée.

Pour notre part plus aucun doute, notre place eSt là !
Vous ? Vous pouvez y venir quand vous voulez..une porte s’ouvre, puis une autre se referme.
Le cadre est posé en toute confidentialité et intimité..
revenir sur le vécu de la grossesse , même parfois sur celle(s) d’avant, revenir sur l’histoire de chacune, revenir sur son projet et exprimer ce qui s’est passé, ce que l’on a compris, et aussi dire ses émotions, sa joie , son amour, ou sa difficulté dans le lien et son attachement, raconter ses déceptions, parfois sa colère..
Nous sommes toutes et tous ensemble juste pour cela..

Dans ces Rencontres on a des bébés de tout âge des qui pleurent, qui têtent, qui dorment, qui font même leur 1ers pas à quatre pattes ou qui sont debout et qui marchent.
Dans ces Rencontres on a des bébés qui s’apaisent,
Qui s’expriment avec des petits cris, des regards, des mimiques ,
Qui sont bercés, ou posés sur un matelas à langer, une couverture, un maxi cosi, une nacelle,
Ils sont tout ouïes ces bébés..leur réaction et expression rapportent la puissance et l’impact des émotions éprouvées mises en lien avec des mots tout simplement posés..juste parce que le temps et le cadre sont organisés pour ce moment et uniquement celui là !

Dans ces Rencontres on a des des mamans de toute sorte, blonde, brune ou rousse 🙂, mais aussi qui sourient , qui ne sourient pas et qui, dans certains cas ne sourient plus..
Elles ont parfois les yeux qui se remplissent de larmes..
Elles pleurent aussi et éprouvent beaucoup, oui éprouvent !
Elles se sentent responsables, coupables, parfois elles se sont senties en danger et dépassées et ont été en pleine détresse.
Pour celles ci, nous tenteront de donner un sens à leur sentiment, nous leur permettrons de comprendre, nous les féliciteront et les guideront vers ce qu’il y a de meilleur pour elles.
Nous prendrons soin d’elles dans un premier temps (ce temps si précieux) en mêlant empathie et écoute pour les amener à s’accorder du temps pour récupérer.

Entre elles, il naîtra instinctivement soutien, compréhension, des mots, des sourires, des larmes qui couleront en même temps, des affinités qui leur donneront envie de se revoir et de se retrouver.

Nous, nous repartirons avec le sentiment d’avoir accompli le meilleur avec juste une envie irrésistible de recommencer et de reproduire ces Rencontres à l’infini en y mettant les mêmes ingrédients et les mêmes saveurs, tant la douceur des liens perçue et ressentie est juste exceptionnelle à partager.
Ce sont des Rencontres suffisamment réparatrices pour elles, réduisant ainsi considérablement les conséquences des risques qui auraient pu être difficiles à appréhender, si nous n’avions pas partager cet instant.

N’hésitez plus, venez pousser notre porte, jamais vous ne le regretterez.

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